Une faune à l'accent méditérranéen

Le coteau constitue un refuge pour un ensemble d’espèces méridionales qui bénéficient du microclimat local, atteignent ici leur limite nord de répartition. Rares en France ou inféodées à des biotopes particuliers, parfois en régression, la plupart bénéficient d’un statut de protection.

Les reptiles,

sont bien représentés sur les coteaux : Couleuvres à collier et d’Esculape, Couleuvre Verte et Jaune et Lézard des murailles, Lézard vert à deux raies . Le long du Layon, la Couleuvre vipérine peut également être observée.

Le Lézard vert

Lacerta bilineata

Le plus gros Lézard d’Anjou aime les zones rocailleuses bien exposées. Furtif, il disparaît rapidement au moindre bruit. Seule une approche lente et attentive vous permettra de l’admirer…

Espèce non menacée

Protégée au niveau national

Les invertébrés,

constituent un des intérêts majeurs du site et raviront l’amateur de petites bêtes, qui saura y dénicher des espèces aussi différentes que la Cigale argentée, la Mante religieuse, deux espèces de petites mygales, ou encore l’Ascalaphe, sorte d’hybride entre un papillon et une libellule. Quelques espèces de papillons très rares sont présentes, ainsi qu’un criquet aux ailes rouges, l’Oedipode germanique, pour lequel les coteaux de Pont-Barré constituent le dernier habitat en Pays de la Loire.

La Cigale argentée

Tettigettalna argentata

Difficile à observer, la Cigale argentée est néanmoins bien présente sur le coteau et laisse entendre son chant tout au long de l’été. Contrairement à ses cousines méditerranéennes essentiellement arboricoles, cette petite espèce se tient davantage dans les zones de buissons épars.

Espèce non menacée

Le Bel-Argus

Polyommatus bellargus

Parmi les argus (papillons dont les mâles sont généralement de couleur bleue), celui-ci est facilement reconnaissable à sa livrée intense. Sa répartition en Anjou se limite aux coteaux calcaires où se développe l’Hippocrépide, plante-hôte de sa chenille.

Espèce menacée au niveau régional

La Mante religieuse

Mantis religiosa

Figurant parmi les plus gros insectes de Maine-et-Loire, la Mante religieuse sait parfaitement se fondre dans la végétation herbacée pour y guetter ses proies. En effet, la belle est carnivore et se nourrit d’autres insectes, qu’elle saisit grâce à ses pattes épineuses. Thermophile, l’espèce tend à remonter vers le nord de la France.

Espèce non menacée

L'Ascalaphe

Libelloides longicornis

Mi-libellule, mi-papillon, l’Ascalaphe est un insecte très coloré, possédant des ailes jaunes maculées de noir. D’un vol rapide, l’adulte survole les prairies sèches au cours du mois de juin. Les larves vivent dans le sol.

Espèce rare : Menacée au niveau régional

La Saltique sanguinolente

Philaeus chrysops

Figurant parmi les plus gros insectes de Maine-et-Loire, la Mante religieuse sait parfaitement se fondre dans la végétation herbacée pour y guetter ses proies. En effet, la belle est carnivore et se nourrit d’autres insectes, qu’elle saisit grâce à ses pattes épineuses. Thermophile, l’espèce tend à remonter vers le nord de la France.